Performance – Espace cercle carré

The art gallery ESPACE CERCLE CARRÉ
Nov.20.2017 – An evening of digital arts performances curated by Guillaume Côté

ESPACE CERCLE CARRÉ accueille, le vendredi 10 novembre 2017 dès 20 h, les artistes Dominic Thibault, France Jobin, Patrick Saint-Denis, Preston Beebe pour une soirée de performances audiovisuelles.

20h : Patrick St-Denis
20h30 : Dominic Thibault
21h : Preston Beebe
21h30 : France Jobin

ESPACE CERCLE CARRÉ accueille, le vendredi 10 novembre 2017 dès 20 h, les artistes Dominic Thibault, France Jobin, Patrick Saint-Denis, Preston Beebe pour une soirée de performances audiovisuelles.

ESPACE CERCLE CARRÉ
36, rue Queen
Montreal, Quebec
20h : Patrick St-Denis
20h30 : Dominic Thibault
21h : Preston Beebe
21h30 : France Jobin

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DOMINIC THIBAULT

Dominic Thibault est un musicien électronique, un compositeur, un improvisateur, un enseignant, membre du duo Tout Croche, codirecteur du label The Silent Howl. Sa musique se situe à la croisée de la musique concrète, du noise, du techno et du paysage sonore. Il nous présentera une pièce pour modules de traitement désuets et vidéo.

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FRANCE JOBIN

France Jobin est à la fois artiste audio, compositrice et commissaire. Son art qualifié de «sculpture sonore » se distingue par une approche minimaliste aux environnements sonores, à l’intersection de l’analogue et du numérique. Ses installations empruntent un parcours parallèle, intégrant des éléments musicaux et visuels inspirés par l’architecture des lieux. On peut « vivre l’expérience » de ses installations et concerts live dans une variété d’espaces non conventionnels tels que des festivals de musique et de nouvelles technologies au Canada, aux États-Unis, en Amérique du Sud, en Afrique du Sud, en Europe et au Japon.

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PATRICK SAINT-DENIS

Patrick Saint-Denis est un compositeur travaillant principallement en art sonore et en scénographie interactive. Ses oeuvres vont de l’installation vidéo à la machinerie robotisée à grande échelle. Son travail est régulièrement présenté en concert, en exposition et en danse tant à Montréal qu’à l’étranger. Il est chargé de cours en musique visuelle et en lutherie numérique à l’Université de Montréal depuis 2010.

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PRESTON BEEBE
Preston détient une maîtrise en composition musicale à l’Université McGill ainsi qu’un Baccalauréat en composition de musique électronique et performance de percussion à l’Université de la Floride du Sud. De 2014 à 2015, il compose un travail pour le baryton Axophone et électronique vivante présentée au centre G. Pompidou à Paris. De plus, il codéveloppe le SpectraSurface,une interface de percussion numérique qui utilise l’extraction de fonctions audio pour contrôler la synthèse du son. En 2011, il sort un album de musique acousmatique, Glisten.

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Tarif régulier : 10$
Tarif étudiant: 5$

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http://cerclecarre.coop/site/espace/portfolio/soiree-de-performances-audiovisuelles-dominic-thibault-france-jobin-patrick-saint-denis-preston-beebe

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dominicthibault.com
francejobin.com
patricksaintdenis.com
prestonbeebe.com

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COMMISSAIRE GUILLAUME CÔTÉ

Influencé par ce qui l’entoure, le compositeur électroacoustique Guillaume Côté explore, à travers un mélange de matériaux concrets, synthétiques et vocaux, les dynamiques territoriales, linguistiques et sociales propres au Québec.

Il est titulaire d’une maîtrise en composition électroacoustique de l’Université de Montréal sous la tutelle de Robert Normandeau.

Éclectique, sa recherche artistique repose non seulement sur la rencontre de l’Autre par un discours musical aux visées narrative ou informative, mais aussi sur l’abstraction induite par les systèmes modulaires.

Cofondateur de la boîte de création audionumérique Trames, il collabore avec plusieurs artistes tels que Samuel Bobony (Black Givre), Guillaume Campion (Archipel), Lucie Leroux (Empreintes) Dave Gagnon (L’Autre) et Alexis Langevin-Tétrault (Falaises).

singulum LINE_075 – etherREAL (FR)

LINE_075 | CD + Digital | limited edition of 400 | February 2016

Février 2016, le label Line sortait 2 albums, le premier de Tomas Phillips, plus expérimental, et le second de France Jobin, plus doux, plus porté sur l’ambient. Si nous avons déjà parlé de ces deux artistes, notre préférence se portera ici sur le travail de la Canadienne dont on apprécie tout particulièrement l’approche à la fois expérimentale et sensible.

Singulum est composé de 4 titres, simplement intitulés nlm et s, justement des lettres qui composent le titre de l’album. Sur la forme, on trouve 2 titres de 7-8mn enserrés entre les deux autres de 14-18mn, des durées en phase avec le style ambient du disque, dans une tendance minimale.
Commençons avec les 17mn de n, un titre sur lequel on a spontanément envie de revenir. Débutant dans un quasi silence, il dévoile progressivement des tonalités scintillantes et régulières, et quelques glitchs éraillés, fins, précis, comme des erreurs, comme si l’image sautait pendant une vidéo. Disparaissant lentement, ils nous laissent petit à petit avec une ambient minimale, les doux flottements d’une nappe synthétique.

S’il est plus court, l semble être construit selon le même schéma, avec ce qui ressemble d’abord à de réguliers accords de cordes, ponctués de petits frétillements métalliques. Mais à 2mn de la fin c’est une nappe-drone imposante qui s’installe pour un long final statique.
Plus discret, m s’appuie sur des nappes métallisées, d’abord oscillantes et lumineuses avant de se stabiliser sur une teinte plus minérale. Mais là encore, c’est l’apaisement que l’on retrouve sur un superbe final, plus classique et synthétique.

L’album se termine avec les 14mn de s qui se distingue par un son plus grave, une sorte de drone lointain qui nous fait penser au lent passage d’un avion dans le ciel. Il s’agit là du morceau le plus linéaire, le plus statique, qui retrouve la lumière sur sa deuxième moitié et l’arrivée de lents accords mélodiques. Une fin naturelle, comme un cœur qui ralentit avant de cesser de battre, concluant un superbe album.

Fabrice Allard (October 2017)

RBMA Main Stage

Main Stage RBMA’s Drone Activity in Progress –
Mutek Nocturne 3 on Aug 24, 2017
concert stream of France Jobin’s Vacuum phase transition: an exploration of metastability – Live
stream here

Drone Activity in Progress

Taking a cue from their event held last year while the Academy was in Montréal, Thursday night promises serious doses of drone and heaviosity with immersive sound artist France Jobin, the full spectrum overtones of Sarah Davachi, an experimental modular adventure from Surgeon’s Anthony Child, claustrophobic atmospheres and grid-resistant pulses from Fis, and the masterful and dangerous sound design of Norwegian legend Deathprod.

RBMA pres. Drone Activity in Progress – MUTEK

Thursday, August 24 at 9 PM – 1:30 AM

Le Métropolis de Montréal
59 Rue Sainte-Catherine E, Montreal, Montreal, Quebec H2X 1K5

NOCTURNE 3
Red Bull Music Academy pres. Drone Activity in Progress

21h00 France Jobin (CA) – Vacuum phase transition: an exploration of metastability
21h45 Sarah Davachi (CA)
22h40 Anthony Child (UK)
23h45 Fis (NZ)
00h45 Deathprod (NO) w/ the support of Norway Music

Entre/temps

Entre/temps – Site specific sound installation June 4 -September 30 2017

Entre/temps at Eremo Celestianiano Di Madonna Dell’Altare, in Panela (CH), a site specific sound installation and
France Jobin will perform the opening concert for the opening of the festival Eremi Arte.

Entre/temps

Is an in-situ installation resulting from my daily encounters and experiences with the people and landscape of the Abruzzo region. The location, la Madonna dell’altare is a particular setting for this work. Constructed in the 14th century, it is placed on a cliff that makes the building impenetrable from three sides.

Yet, there is a fragility here, a beauty in landscape that defies time. In this spirit, entre/temps proposes a small intermission, a moment of time, within time.

‘entre/temps’ è un’installazione in-situ, risultato delle mie esperienze e incontri quotidiani con la gente e il paesaggio della regione Abruzzo. Il luogo de La Madonna dell’Altare rappresenta una cornice speciale per questo lavoro. Costruita nel 14° secolo, la struttura è situata su una scogliera che la rende impenetrabile da tre lati.

Eppure c’è una fragilità qui, una bellezza nel paesaggio che sfida il tempo. In questo spirito, ‘entre/temps’ si configura come una piccola pausa, un attimo di tempo nel tempo.

Entre-deux @ n38e13 in Palermo, Sicily

 

Entre-deux @ n38e13  in Palermo, Sicily

May.21.2017

France has been invited to present Entre-deux, a 4-channel site-specific sound installation, 144 minute cycles

Entre-deux will be presented in the context of Innerscape organized by Vacuamoenia. Innerscape is a week-long project where artists are invited to reflect through their own compositions on a type of exploration in unusual landscapes, trying to make to hear the inaudible.

Entre-deux will be presented for the closing of the event May 20th 2017.
Artists involved and compilation album

More about  Entre-deux :

Jobin was one of five international artists selected to present her sound installation, Entre-Deux, in the new media exhibit Data/Fields, curated by Richard Chartier at Artisphere in the Washington, DC area, along with Ryoji Ikeda, Mark Fell, Caleb Coppock, and Andy Graydon. Her proposition received critical acclaim from the national press.

Created entirely with actual field recordings from across the globe and on location around Artisphere, Montreal sound artist France Jobin’s site-specific work Entre-deux explores acts of systemic, yet subjective, information gathering. Spaces and times are chosen for their inherent beauty, then processed and reformed as location and experience itself becomes transposed. Entre-deux is the re-placing of data.  RC

This residency is made possible by the generous support of the Canada Council for the Arts, Research grant for New Media and Audio Artists.

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Vienna @ Alte Schmiede

Concert in Vienna @ Alte Schmiede Wien Musikwerkstat
May.16.2017

Minimalismus und Loop. Synths zwischen Acid und Ambient: FRANCE JOBIN (CAN) / JOHANNES AUVINEN (AUT/FIN)

Eine Veranstaltung von STROMSCHIENE

Sie sind beide an minimalistischen Sprachen und konzisen Ausdrucksweisen interessiert. Die Kanadierin France Jobin und der in Wien ansässige Finne Johannes Auvinen. Letzterer ist fast ausschließlich im internationalen Club-Kontext anzutreffen, wo er fein nuancierten Acid-House aus Synth und Drumcomputer schält. In seinem Set für die Alte Schmiede präsentiert er erstmals seinen soften Casual Acid. Auvinen konzentriert sich dabei auf die Grundbausteine des Genres, auf Timbre und die Texturen der Synth-Lines, gespeist aus den typischen Maschinen Roland 303 und 101. Er betreibt eine Analyse des Genres, die die Seele und haptischen Qualitäten des House hervortreten lässt und den Fokus auf die melodischen Parts legt. Auch die filigranen Stücke von France Jobin basieren auf feinen Schattierungen und Abstufungen. Die Sound-Art-Künstlerin und Komponistin überführt ihren minimalistischen Ansatz in komplexe, ätherische Klangumgebungen, in denen analoge und digitale Prozesse miteinander verschränkt werden. Es sind klare Drones und subtile Klangwolken, die in Vergangenheitsschichten vordringen und gleichzeitig ins Reich des Imaginären entführen, wobei sie den realen Raum nie außer Acht lassen. S. Strelka/VK

Weitere Informationen: France Jobin www.francejobin.com Johannes Auvinen www.tinmanmusic.com

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LQ – Literarisches Quartier | Schönlaterngasse 9, 1010 Wien
Stufenloser Zugang zu Galerie (GLZ) und Schmiede-Werkstatt (AS)
Barrierefreies WC im Erdgeschoss
Zu Veranstaltungszeiten Behindertenparkplatz vor dem Haus Schönlaterngasse 13
Freier Eintritt bei allen Veranstaltungen in der Alten Schmiede!

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France has been invited to present a concert in Vienna by Shilla Strelka, who was asked  to curate 6 shows over the course of one year at Alte Schmiede Wien Musikwerkstat. The space has some history, having artists like Wishart, Feldman, LIgeti, La Monte Young and Luc Ferrari in their past line-up. it’s seated shows, 100ppl only and free entry.

Kicking off the series with microsound maniac Marcus Schmickler + Christian Schroeder on 31/3, it will be followed by France Jobin + Johannes Auvinen , May.16.2017.

The whole thing is called Azephal + Aleph.
Concerts are happening as part of the STROM SCHIENE series.

This is made possible by the generous support of the Canada Council for the Arts, Travel Grant to Media Artists – International Residencies program.

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Inter/sperse – a new site-specific installation

LUX RESIDENCY PROGRAM 
April.24 – May.27.2017
Inter/sperse @ Museolaboratorio in Città Sant’ Angelo, Pescara, Italy
Vernissage – May.27.2017
Catalogue

France is the first artist to take part in the new LUX RESIDENCY PROGRAM. She was invited to create and present Inter/sperse, an in-situ sound installation that will address the territory and surroundings of Museolaboratorio.

Credits:

Curator: Fabio Perletta, Carla Capodimonti, Rossano Polidoro
Lighting design: Marco De Leonibus
Director of Museolaboratorio: Enzo De Leonibus
Technical Support: Daniele Cilli

Sounds: In and around museolaboratorio
Guitar: Marco De Leonibus
Voice: Sandro Naglia

This residency is made possible by the generous support of the Canada Council for the Arts,Travel Grant to Media Artists – International Residencies program.

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singulum LINE_075 – Musique Machine (UK)

LINE_075 | CD + Digital | limited edition of 400 | February 2016

Here’s another release from the esteemed Line label, presented in its usual format: a simple, sombre, card wallet. The front has an odd, black and white image – perhaps a collage, perhaps a magnification of cells – whilst the back contains track details, and a short spiel on the release from Jobin. The spiel explains that the album was created by putting field recordings ‘through a series of editing and manipulation processes’. Singulum has four tracks, ranging from six and a half minutes in length, to nearly 17 minutes.

Given that her spiel is quite high-minded, ‘Singulum represents an unattainable goal, the process of decay while conserving a continuation of information’, and mentions Serge and Buchla modular synths amongst her tools, Jobin’s album is actually often rather conservative ambience and drone. Though that’s an observation, not a criticism. The first, and longest, track, n, slowly builds upwards and outwards from a simple loop. Whilst simple, the floaty, ethereal loop is detailed, and accompanied by glitching sounds. It builds into a piece of dreamy ambience, effortlessly creating an atmosphere that might require a reviewer to describe ‘sunlight reflecting off rippling pools’ – trite, but reasonable words for a gorgeous soundscape. As the piece progresses, the glitching sounds become bolder; crushed, and squashed sounds splinter and fragment over the lush drone. After the 10 minute mark, the drones become deeper, more resonant, before dissipating in the final minutes to reveal a looping chime, like a distant grandfather clock. The second, and shortest, work, l, again begins with looping sounds; this time, its ambient patches. These create an ambient expanse, with background burbles, and snips of sound – they really are backgrounded, too. About halfway through, an ominous drone appears, creating a more sinister tone, but also one imbued with much grandeur. This drone magnifies in strength, until it essentially smothers everything. M, the third track, follows a similar path; it begins with dreamy territories, before again building to almost overwhelmingly deep drone – with a distracting buzzing in one speaker along the way. The final piece, s, is cut from a similar cloth to the preceding tracks, but offers different readings. It starts out as a stately, measured drone, strong and warm. After a while, a repeated figure emerges over the drone, a melodic stab; this creates a tone akin to the work of Burial – the melancholy of empty urban streets at night, dirtied by litter, and cleansed by rain. It sounds like a piece of club music, slowed down, and with the beats removed – the hazy memory of the night before.

Singulum, from the packaging, suggests an album of difficult abstraction, perhaps driven by physics, and lead by high-end synth technology. However, whilst there are elements that might reflect these hardboiled things, the truth is that any sonic austerity is largely hidden, and backgrounded. The central focus of the release is much more amenable drone work, often lush and gorgeous in its simplicity. The last track, s, is particularly nice, and evocative. (The track titling is a bit of a mystery, clearly deriving from the consonants of ‘singulum’ – but where’s g?) There’s a danger, perhaps, that the album occupies a halfway house – too glitchy and odd for drone lovers, too much expansive drone for lovers of synth abstraction – but the rigour of the artist, and her tools, is felt throughout the pieces: nothing here is ever cheap or insubstantial. Like all Line releases, Singulum asks for (and deserves) close listening, and like practically every Line release I’ve heard, this is worthy of your listening.

Martin P.