Akousma

AKOUSMA_8

Du 12 au 15 octobre 2011
1345, avenue Lalonde
Montréal (QC) H2L 5A9
Billetterie 514. 521.4493
www.usine-c.com

Le 12 octobre : Pierre-Yves Macé (FR), Roger Tellier Craig (QC)
Le 13 octobre : Hélène Prévost (QC), Stephan Mathieu (DE)
Le 14 octobre : France Jobin (QC), Robert Hampson (GB)
Le 15 octobre : Marc Behrens (DE), Horacio Vaggione (FR)
Programmation détaillée
Mercredi 12 octobre • 20 h • Usine C
TRANS_FORMATION: Roger Tellier-Craig (QC) • Pierre-Yves Macé (FR)
Roger Tellier-Craig est un musicien de Montréal. Ces dix dernières années, il s’est investi dans de nombreux projets, s’inspirant d’un spectre de références contradictoires pour explorer de nouveaux contextes musicaux. Il a été parmi les cofondateurs de Fly Pan Am, de Et Sans (aux côtés d’Alexandre St-Onge), de Set Fire to Flames et de Pas Chic Chic, ainsi que guitariste au sein de la formation Godspeed You! Black Emperor. Sous la signature Le Révélateur, il développe actuellement une esthétique élaborée in extenso à partir de synthétiseurs analogiques, une manière qui n’est pas sans rappeler les beaux jours de la « computer music ».
(titre à venir) création mondialePierre-Yves Macé est un compositeur dont le travail se situe au croisement de la musique électroacoustique, de la musique contemporaine et de l’art sonore. Il est l’auteur de quatre disques solo : Faux-jumeaux (Tzadik, 2002), Circulations (Sub rosa, 2005), crash_test ii (tensional integrity) (Orkhêstra, 2006) et passagenweg (Brocoli, 2009) et il collabore avec de nombreux artistes, dont l’écrivain Mathieu Larnaudie, avec qui il mène depuis 2003 un travail de coécriture qui se décline en plusieurs projets parallèles : chanson pop, lecture/performance et composition électroacoustique ou radiophonique.
MINIATURES/Song Recycle (2010) – 40 minutes

***** Soirée en co-diffusion avec Le Vivier (www.levivier.ca) • Pierre-Yves Macé est l’invité d’Ekumen

Jeudi 13 octobre • 20 h • Usine C

RADIO_DIFFUSION: Hélène Prévost (QC) • Stephan Mathieu (DE)
Hélène Prévost a longtemps été réalisatrice et animatrice d’émissions consacrées aux musiques nouvelles à Radio-Canada (1978-2007). La radio et la diffusion occupent toujours une place de choix au cœur de ses préoccupations et, pour sa performance, plusieurs appareils radio sont utilisés comme source continue de matériau, flux indéterminé qui réagit à l’environnement. L’artiste poursuit son travail d’exploration et développe pour ce faire un instrument singulier, qui est un croisement entre le studio radiophonique et le laboratoire électroacoustique.
U/ONZE – 35 minutes création mondialeDesigner acoustique de premier ordre, Stephan Mathieu est considéré comme l’un des plus importants « musiciens de laptop » du moment. Il fait partie de ces artistes du son qui ont également une formation en arts visuels et dont l’inspiration peut aussi s’incarner sous forme d’installations sonores. Cela dit, au-delà des a priori conceptuels, la musique de Stephan Mathieu comporte indubitablement une grande sensualité.
Music for Columbia Phonoharp (2011) – 50 minutes création nord-américaine

Vendredi 14 octobre • 20 h • Usine C

SENS_ACTION: France Jobin (QC) • Robert Hampson (GB)
France Jobin (aussi connue sous l’alias i8u) explore les franges atmosphériques d’un vaste territoire acoustique dans lequel défilent des images qui témoignent de sa sensibilité aux arts visuels ; certains observateurs décrivent ses œuvres comme de véritables sculptures sonores. Avec Event Horizon, elle propose, dans le cadre d’AKOUSMA, un beau voyage dont le titre évoque la frontière entre la matière et le vide.
Event Horizon (2009) – 35 minutes création mondiale
La diffusion d’Event Horizon est rendu possible avec l’appui aux activités de diffusionle d’Oboro.

Robert Hampson provient du monde de la pop psychédélique et du shoegazing. Toujours actif avec son projet collaboratif Main, il se consacre également depuis les années 2000 à un travail davantage axé vers l’exploration sonore et la diffusion acousmatique. Sa musique démontre une qualité d’écoute qui se traduit par une grande finesse d’écriture dans laquelle prend forme une trame narrative mystérieuse et inouïe.
Ahead – Only The Stars (2007)
Commande du VIBRO (13 mins) – Published by Touch Music création nord-américaine
Dans Le Lointain (2008)
Commande du GRM (20 mins) – Published By Touch Music création nord-américaine
Repercussions (2011)
Commande du GRM (20 mins) – Published by At The Surface création nord-américaine

Samedi 15 octobre • 20 h • Usine C

ORGANI_SON: Marc Behrens (DE) • Horacio Vaggione (FR/AR)
Marc Behrens est un artiste sonore en perpétuel renouvellement. Son expérience musicale éclectique (musiques industrielle, concrète, minimal glitch, paysage sonore, etc.) et ses nombreuses collaborations témoignent de la diversité esthétique de ses œuvres, dont le point commun est une évidente sensibilité.
Queendom (2009) : 8:07
voice: Yôko Higashi création nord-américaine
Sleppet (2–3): Avalanches, Water and Stones (2008) : 9:35 création nord-américaine Sleppet (4) Glacier (2008) : 10:00
Irregular Characters (2010) : 19:41
using material by: Yasunao Tone création nord-américaineHoracio Vaggione fait partie des pionniers de l’électroacoustique, mais son œuvre ne porte pas le poids du passé, bien au contraire ; nous sommes ici devant une musique d’une grande vivacité. Son intérêt envers le caractère énergétique du son est au premier plan de son travail. La virtuosité du compositeur nous permet d’entrer dans ce monde invisible où matière, durée et énergie sont en pleine convolution. Ses œuvres se présentent sous forme de grandes fresques abstraites qui diffusent leur beauté au travers de la cohérence du discours et de la forme musicale.
Arenas (2007) : 15’ création nord-américaine
Ash (1990) : 15’
Points critiques (2011) : 16’ création canadienne

review – Trilogy and Epilogue (and/OAR) 2010 – by Ron Schepper – Textura

Trilogy and Epilogue on and/OAR
Michelangelo Antonioni’s filmography offers such a rich source of imagery and
themes it’s a wonder no experimental music project has appeared until now
based upon it. All credit goes to and/OAR, then, for choosing the Italian auteur
as the third in its film director series (previous volumes honoured Andrei
Tarkovsky and Yasujiro Ozu), with the two-disc set, formally titled
Michelangelo Antonioni – Trilogy and Epilogue, focusing on L’Avventura (1960),
La Notte (1961), L’Eclisse (1962), and Deserto Rosso (1963). Antonioni is, of
course, the master of ennui and alienation whose works are populated by
wandering souls who either vanish altogether (L’Avventura) or co-exist but
with the littlest of connection to one another. Not surprisingly, he preferred that
his films be generally unencumbered by music’s presence, believing that his
stories would breathe better without such interference; in that regard, Giovanni
Fusco, whose music appears in most of Antonioni’s films from the late 1950s
to the early ‘60s, apparently declared, “The first rule for any musician who
intends to collaborate with Antonioni, is to forget that he is a musician!”

A few other background details are worth noting before turning to the contents
of the release itself, specifically Antonioni’s sensitivity to the importance of
natural sounds—what he regarded as the “true music” of a film—and the
pioneering electronic music that Vittorio Gelmetti contributed to Deserto Rosso.
Such dimensions of the director’s work draw a clear line connecting the artists
featured on and/OAR’s recording, all of whom in one way or another share like-
minded sensitivities to environmental sound and to the role of electronics in
current music-making practices. The set features over two hours of lower-
case, electro-acoustic works peppered with the kinds of pregnant pauses and
empty spaces that characterize Antonioni’s films. Some of the pieces (all
untitled) are heavily electronic in nature (Marc Behrens’ turbulent setting, Antti
Rannisto’s throbbing drone), while others inhabit an interzone where acoustic
instruments (clarinet, cello), natural sounds (industrial creaks, cavernous
rumbling), and electronic manipulations reside. The artists involved will be
familiar to those conversant with the microsound genre, with figures such as
Roel Meelkop, Ben Owen, i8u, Lawrence English, Steinbrüchel, Jason Kahn,
and Tomas Phillips taking part. The piece by Pali Meursault (with Ici-Même)
stands out as one of the settings that is most rich in outdoor sounds, with train
clatter, traffic noise, and bird sounds threading their way into the mix. Richard
Garet’s sub-lunar exploration sounds like the essence of La Notte and
L’Eclisse distilled down to a seven-minute form. Dale Lloyd’s brief piano
rumination arrives as a breath of fresh air amidst such abstractions, as does
Marihiko Hara’s at album’s close.

The package for the release includes two quotes taken from Seymour
Chatman’s 1985 book Antonioni: Or, the Surface of the World, one of which in
particular merits inclusion here for the clarity it brings to the director’s
approach: “Antonioni asks us to take a slow, steady look at the world around
us, to forget our ordinary preoccupations, and to contemplate that which lies
slightly athwart them.” Michelangelo Antonioni – Trilogy and Epilogue

Michelangelo Antonioni – Trilogy And Epilogue on and/oar

The third and perhaps final project in the film director series which began with
“Andrei Tarkovsky – Another Kind Of Language” and “Yasujiro Ozu –
Hitokomakura”. “Michelangelo Antonioni – Trilogy And Epilogue” focuses upon
the Italian auteur’s landmark “tetralogy” of films L’Avventura (1960), La Notte
(1961), L’Eclisse (1962) and IlDeserto Rosso (1963).

Antonioni was known for not being very keen to use music in his films,
partially because he wanted the films to tell their stories free from “additional
gloss”. Therefore music was sparsely used – if at all. Antonioni considered the
natural sounds or “background noises” of a film to be of enormous importance,
and considered them to be the “true music” of a film. Obviously Antonioni’s
view resonates with and/OAR since environmental sound has always been it’s
main focus, and is one of the reasons why he was chosen for this project over
other film directors. Composer Giovanni Fusco, whose music is (more or less)
featured in most of Antonioni’s films from the late 1950s to the early ’60s said,
“the first rule for any musician who intends to collaborate with Antonioni, is to
forget that he is a musician!”

Yet, there is another composer who Antonioni worked with, that this project
seeks to acknowledge and pay subtle homage to in addition to the director
himself; because if it were not for his inspirational and pioneering minimal
electronic music featured in “Deserto Rosso”, this project might not have
come together at all: Vittorio Gelmetti. Gelmetti’s electronic work consistently
came to mind during the planning stages of this project, and his influence can
indeed be heard throughout this release.

CD 1

01. TYLER WILCOX & COREY FULLER  7:05
02. OLIVIA BLOCK & ADAM SONDERBERG  6:37
03. MARC BEHRENS  6:24
04. ROEL MEELKOP  6:06
05. ADAM SONDERBERG  2:14
06. J. WINSTON PHILLIPS  6:17
07. ANTTI RANNISTO  3:40
08. BEN OWEN  6:32
09. LAWRENCE ENGLISH  5:08
10. ASHER  6:30
11. PALI MEURSAULT  (with Ici-Même)  6:36
12. EKG  (Kyle Bruckmann & Ernst Karel)  7:46

CD 2

01. DALE LLOYD  1:27
02. JUAN JOSÉ CALARCO  4:51
03. RICHARD GARET  6:57
04. ALAN COURTIS  4:13
05. LUIGI TURRA  6:11
06. I8U  6:17
07. STEINBRÜCHEL  6:54
08. GABRIEL PAIUK  6:52
09. JASON KAHN  5:33
10. FHIEVEL  6:02
11. TOMAS PHILLIPS  7:07
12. MARIHIKO HARA  4:04

TOTAL TIME: 2 hours, 17 minutes and 12 seconds.

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